Le projet pour le nouveau centre social et culturel de Saumur assemble 2 entités différentes des services de la ville : L’espace d’animation de type tiers-lieu, un conservatoire de musique et de danse. Ces deux programmes se joignent à la réalisation d’une salle polyvalente, utilisée à la fois par les associations, mais aussi par le reste de la ville.
Nous avons travaillé sur la manière d’assembler ces 3 entités pour les rendre à la fois lisibles dans le bâtiment et proposer un fonctionnement optimal, permettant la mutualisation de certains services, ainsi que le fonctionnement autonome de ces 3 entités.
Le bâtiment se développe sur 2 niveaux : Un espace au RDC consacré à l’espace d’animation, de plain-pied, largement ouvert grâce aux baies vitrées donnant sur les espaces extérieurs et sur la rue adjacente. Un second niveau au R+1 est créé dans un volume plus fermé, dédié à la musique et aux spectacles. Il est constitué d’espaces reconfigurables et pouvant s’ouvrir les uns sur les autres.
Cette stratégie d’organisation du programme permet de concevoir un bâtiment compact, un bâtiment où les rythmes, les usages, les niveaux sonores cohabitent dans un même lieu.
Notre projet offre des espaces dédiés au public, entièrement de plain-pied pour une facilité d’accès et de fonctionnement optimales. L’espace intérieur est conçu sur un plateau polyvalent sans limites encloisonnées entre les espaces, où toutes les générations peuvent se rencontrer et échanger.
L’espace est ponctué par des “boîtes-atelier” de type container maritime qui ponctuent cette grande halle et qui intègrent la salle numérique, les espaces pour animateurs, la salle goûter et atelier de cuisine, la salle de réunion et bureaux du personnel. Chacune de ces salles est très largement ouverte sur l’espace d’animation et sur l’extérieur, de manière à offrir une grande qualité de confort. La surveillance des espaces est accrue par ce système.
Les parois vitrées en périphérie de la salle d’animation intègrent des stores à rouleaux extérieurs, dont le rôle est de filtrer les vues entre les zones intérieures et la rue. Cette peau associée aux débords de toiture sur la façade sud, permet de contrôler les ambiances visuelles et lumineuses à l’intérieur des espaces du bâtiment :
– Elle participe au mode de réchauffement du bâtiment en hiver, tout en le protégeant de la surchauffe en été.
– La peau s’ouvre par des baies vitrées sur les façades Est, Sud et Ouest et intègre des stores à rouleaux. Ces stores pourront être motorisés et asservis à la course du soleil (la gestion technique du bâtiment). En fonction des heures de la journée et de l’intensité lumineuse, la lumière des espaces intérieurs sera modulée. En fin de journée, des lampes contrôlées par des cellules photosensibles compenseront progressivement le manque de lumière naturelle.
– La toiture, comme une cinquième façade, intègre des dispositifs d’éclairage zénithal et des espaces végétalisés pour les volumes du RDC de type toundra Sopranature. Ces lanterneaux servent aussi bien à apporter de la lumière qu’à la ventilation naturelle du bâtiment à la mi- saison.
Les espaces extérieurs autour du bâtiment sont imaginés comme autant de « jardins » singuliers propres à animer les espaces intérieurs du centre. Le parvis d’accès, avec un revêtement pierre, sera ponctué de bancs publics. Le reste du terrain est traité en prairie couvertes d’essences variées. La terrasse à l’Ouest est en bois. Son rôle est d’étendre les activités de l’équipement à l’extérieur. Dans la soirée, le bâtiment participe à l’éclairage du site et des espaces publics en proposant une véritable scénographie lumineuse urbaine. Les espaces publics sont balisés par des diodes électroluminescentes, encastrées dans le sol.